Image illustrant l'article : Objets publicitaires - Le hack marketing que personne n'avoue utiliser

Objets publicitaires - Le hack marketing que personne n'avoue utiliser

par Korben ✨ 7 min
En bref
  • Les startups tech cachent leur arme secrète : pendant que vous claquez 50K en pubs Facebook, elles conquièrent vos cerveaux avec des stylos à 2 euros
  • Votre gourde gratuite vous manipule : la science derrière le hack psychologique que 66% d'entre vous subissent sans le savoir
  • Les géants du numérique tremblent : pourquoi un simple t-shirt de conf détruit leurs algorithmes publicitaires à 1000 balles le clic
Résumé généré automatiquement par IA
– Article en partenariat avec Ebra –

Vous savez ce petit stylo que vous utilisez depuis 3 ans avec le logo d’une boîte dont vous ne vous souvenez même plus du nom ? Ou cette clé USB de 4 Go récupérée sur un salon qui traîne dans votre tiroir ? Eh ben voilà, vous êtes tombé dans le piège ! Le plus vieux hack marketing de l’histoire de la tech. Et ça marche toujours aussi bien en 2025 !

Car on va pas se mentir, les objets publicitaires ont mauvaise réputation. C’est ringard, c’est has-been, c’est le truc que font les entreprises du CAC40 qui n’ont pas compris les réseaux sociaux. Sauf que pendant que tout le monde claque des budgets de dingue en ads Facebook et en campagnes TikTok, il y a un paquet de startups et de boîtes tech qui continuent discrètement de distribuer des goodies. Et elles ont bien raison !

Parce que les chiffres sont là, même si personne n’aime en parler. Plus de 66% des gens se souviennent encore de la marque sur un goodie reçu dans les 12 derniers mois. Comparez ça au taux de mémorisation d’une pub Instagram qui défile dans votre feed, on joue clairement pas dans la même league.

Le truc, c’est que ça repose sur un principe psychologique béton : la réciprocité. Cialdini, le mec qui a étudié ça toute sa vie, appelle ça l’un des six principes qui font qu’on se fait avoir. Ainsi, quand quelqu’un vous offre quelque chose, vous ressentez naturellement le besoin de renvoyer l’ascenseur car c’est câblé dans notre cerveau social. Par exemple, vous recevez une gourde gratuite avec un logo dessus, et hop, votre cerveau encode inconsciemment une dette positive envers la marque.

Bon, évidemment, ça ne marche pas avec n’importe quoi. Si vous filez des stylos pourris qui fuient au bout de deux jours, vous obtenez l’effet inverse. Votre marque devient alors synonyme de came de mauvaise qualité. C’est pour ça que les boîtes tech qui ont compris le truc investissent dans des objets utiles et durables et pas des gadgets débiles qu’on balance à la poubelle en sortant du salon.

D’ailleurs, les tendances 2025 des objets pub sont plutôt intéressantes. Exit les trucs en plastique cheap qui finissent dans les océans. Maintenant, c’est matériaux recyclés, gadgets tech connectés, et surtout des trucs qui s’intègrent vraiment dans le quotidien des gens. Tote bags en coton recyclé, chargeurs sans fil, gourdes isothermes, carnets en papier ensemencé qui deviennent des plantes. Le genre de trucs que vous gardez et que vous utilisez vraiment.

Et là où ça devient vraiment un hack, c’est quand vous comprenez que c’est pas juste de la visibilité. C’est de la manipulation douce. Chaque fois que vous utilisez cet objet, vous ré-activez mentalement la marque. C’est du branding subliminaloù votre cerveau fait l’association : objet utile = marque sympa. Et ça, aucune campagne display ne peut le reproduire avec la même efficacité.

Les startups tech l’ont d’ailleurs bien compris. Elles distribuent des clés USB personnalisées lors des conférences et pas des trucs de 512 Mo comme en 2005, mais des modèles de 32 ou 64 Go avec des designs cool. Le genre de clé que vous gardez vraiment parce qu’elle est utile, et chaque fois que vous la branchez, bam, le logo de la startup s’affiche. Répétition, répétition, répétition. C’est du Pavlov appliqué au marketing.

Les t-shirts, pareil. Vous croyez vraiment que les confs tech distribuent des t-shirts juste par gentillesse ? Non. C’est parce qu’un participant qui porte votre t-shirt devient un panneau publicitaire ambulant. Et le meilleur, c’est qu’il le fait volontairement. Il a choisi de mettre ce t-shirt parce qu’il le trouve confortable ou qu’il aime le design. Du coup, visibilité gratuite pendant des années. J’ai d’ailleurs encore des vieux t-shirts de confs d’il y a 10 ans que je porte pour bricoler.

Les stickers aussi, c’est un hack sous-estimé. Ça coûte quasi rien à produire, c’est facile à distribuer, et les gens les collent partout. Sur leur laptop, leur frigo, leur voiture. Et hop, encore un effet viral physique. Vous vous baladez dans un espace de coworking et vous voyez 15 laptops avec le même sticker d’une startup, votre cerveau enregistre : “cette boîte doit être populaire”. C’est de la preuve sociale IRL.

D’ailleurs, si on parle de budget marketing, c’est probablement l’un des leviers avec le meilleur ROI. Pour mesurer l’efficacité des objets pub, vous devez tracker plusieurs trucs : trafic web après distribution, mentions sur les réseaux sociaux, évolution de la notoriété. Et même les conversions directes. Tout ça est mesurable, et tout ça pour un coût bien inférieur à une campagne Google Ads qui dure deux semaines.

Bon, faut quand même être stratégique parce que balancer 10 000 stylos cheap dans un salon, c’est pas une stratégie, c’est du gaspillage. Par contre, offrir 500 gourdes isothermes de qualité avec un design soigné à votre cible précise, ça c’est malin. Les objets du quotidien comme les gourdes, les tote bags et les chargeurs sans fil offrent une excellente visibilité et une utilisation répétée car ils deviennent des compagnons quotidiens.

Et puis il y a l’angle écolo qui compte de plus en plus. Distribuer des cadeaux d’entreprise écoresponsables, c’est pas forcément du greenwashing bidon si vous le faites sérieusement. Les matériaux recyclés, les objets réutilisables, ça envoie un message sur vos valeurs. Et en 2025, ça compte car les gens jugent les marques sur leurs engagements environnementaux. Filer un goodie écolo, c’est cohérent avec l’image d’une startup tech moderne et responsable.

Le truc marrant, c’est que tout le monde fait ça mais personne n’en parle. Vous n’allez jamais voir une startup se vanter dans son deck investisseur d’avoir claqué 20K euros en goodies, par contre, elle va mettre en avant ses 50K de budget Google Ads. Pourquoi ? Parce que les objets publicitaires, c’est pas sexy. C’est pas disruptif. C’est pas innovant. Mais pourtant, ça cartonne !

Évidemment, ça marche encore mieux si l’objet est pertinent avec votre activité. Une boîte de cybersécurité qui distribue des caches pour les webcam, ou une startup d’outils de dev qui file des mugs avec des blagues de devs, ça a du sens. L’objet doit raconter votre histoire sans que vous ayez besoin d’ouvrir la bouche.

Et là où ça devient vraiment intéressant, c’est quand vous faites de la combinaison physique / numérique. Vous donnez une clé USB avec votre logo, mais dedans vous mettez du contenu exclusif : ebook, tutoriel vidéo, code promo. Les gens branchent la clé par curiosité, découvrent le contenu, et hop, vous avez créé un point de contact additionnel. C’est du marketing multicanal qui part d’un objet physique.

Les objets connectés aussi, c’est top ! Des trackers Bluetooth personnalisés, des dongles USB qui font office de token d’authentification, des power banks avec affichage LED customisable. Le genre de gadgets tech qui sont vraiment utiles et qui font parler. Ça coûte plus cher à produire, mais l’impact est décuplé.

Alors ouais, c’est vrai que distribuer des goodies, c’est moins sexy qu’annoncer une levée de fonds de 10 millions ou qu’un partenariat avec Google, mais dans la vraie vie, celle où il faut générer de la notoriété et acquérir des clients avec des budgets limités, les objets publicitaires restent l’un des hacks marketing les plus efficaces.

Donc la prochaine fois qu’on vous tend un t-shirt gratuit à une conf ou qu’on vous propose un tote bag personnalisé, rappelez-vous : c’est pas de la générosité. C’est un hack marketing vieux comme le monde qui continue de fonctionner parce qu’il exploite des mécanismes psychologiques profonds. Et vous, en acceptant ce goodie et en l’utilisant, vous participez au jeu.

Mais bon, au moins vous avez un joli stylo qui fonctionne, non ?

Cet article peut contenir des images générées à l'aide de l'IA - J'apporte le plus grand soin à chaque article, toutefois, si vous repérez une boulette, faites-moi signe !
Photo de Korben
Vous avez aimé cet article ?

Alors rejoignez ma communauté sur Patreon et accédez à des articles exclusifs, des tutos avancés et plein d'autres surprises que je réserve à mes soutiens. C'est grâce à vous que je peux continuer à partager ma passion depuis 20 ans !

Rejoindre l'aventure

Articles récents

Les métiers de la cybersécurité avec Guardia